Un jour de marché

Publié le par G. & Anto

Le marché a toujours été un de mes endroits préférés, quel qui soit, le marché au fringues de la Croix Rousse, celui aux épices de Bandol, l'hebdomadaire de la place de Paris, celui aux bestiaux d'Otavalo. Ici c'est pareil, c'est mieux, en tout cas c'est toujours génial!
Ici plus qu'ailleurs, c'est une explosion de couleurs, de senteurs et de saveurs et plus que n'importe où, c'est l'école de la vie quotidienne. Le kilo du yuca qui augmente, le maïs qu'on écosse, les revendications sociales sur la place centrale ou au détour d'une allée, les femmes qui se réunissent, se concertent, construisent un commerce...une idée de recette, au moins savoir comment cuisiner le mote (maïs local, des grains gros comme l'ongle de mon pouce, goût entre la patate et le maïs) ou connaitre le goût de la tomate arbre ;)
Prendre le temps de vivre, le temps d'un batido, vrai institution, ou d'un horneado bien grillé (gros cochon entier coupé sur le moment) ou simplement survivre, échanger un chou contre un menu du jour.
Les senteurs sont les d'êtres toujours agréables, une décharge pas très loin, le poisson pas frais, l'odeur de l'horneado disparaît, le secteur boucherie est particulièrement éprouvant pour mon estomac. Ici pas de frigo, de congèl ni de glace, simplement les étalages surchauffés par le seoleil de midi sur les bâches en plastique et toujours pas de cuy en vue pour ce soir ( prononcer "couilles", cochon d'inde très bon dans une assiette surtout grillé et mangé avec des patates;).

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